Polyarthrite rhumatoïde, diabète, hypertension artérielle, fatigue, asthme, rhumatisme, allergies, douleurs chroniques, il existe peu de maladies de civilisation qui ne soient pas améliorées par les bienfaits du jeûne. C’est pourquoi des cliniques proposent différents types de jeûne comme moyen de rétablir la santé et de gagner en clarté intérieure. Vous voulez en savoir plus ? Lisez la suite !
Pourquoi recourir à une cure de jeûne ?
Malgré le développement de nouveaux médicaments, le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques est en hausse. Le manque d’efficacité réelle de ces médicaments ou leurs effets secondaires incitent les patients à rechercher des alternatives thérapeutiques au traitement pharmacologique : l’ancienne tradition du jeûne.
Le traitement semble simple : ne boire que de l’eau ou tout au plus un peu de jus, de bouillon ou de tisane pendant une semaine ou plus. En général, le jeûne peut durer entre une et trois semaines selon la personne. Bien évidemment, elle doit toujours être accompagnée par des spécialistes comme ceux sur https://jolijeune.fr/. La prise de médicaments pour les maladies chroniques est progressivement interrompue. Et les signes vitaux de la personne sont contrôlés quotidiennement.
Par où commencer ?
Ceux qui en ont fait l’expérience savent que le plus difficile n’est pas d’arrêter de manger mais de se remettre à manger. La sensation de faim disparaît après les deux premiers jours. Les habitudes qui ont conduit au jeûne paraissent alors prêtes à rattraper le terrain perdu au premier signe de faiblesse.
Une crise d’acidose peut se produire vers le troisième jour. Vous pouvez ressentir une sensation de faiblesse, avoir des maux de tête ou des nausées. Ces crises sont dues au fait que le corps mobilise ses réserves de graisse pour vivre sur ses réserves. Cependant, pour les spécialistes du jeûne médical, une telle crise marque souvent un tournant dans le processus.
Les malaises sont aggravés. Des douleurs sévères comme la migraine ou des douleurs articulaires peuvent apparaître si vous souffrez de goutte ou d’arthrose. Mais cela ne dure pas plus d’un jour ou d’un jour et demi. De plus, cela indique une transformation profonde de l’organisme.
Les réserves de glucose sont consommées
En absence de nourriture, le glucose circulant est consommé en premier, suivi des réserves de glycogène dans le foie et les muscles. Ces réserves fournissent de l’énergie pendant 24 à 48 heures. Des hormones telles que le glucagon et le cortisol sont impliquées dans ce processus.
Ces deux hormones sont responsables de l’autorégulation de l’organisme et d’une grande partie des effets du jeûne : les taux de glucose, de cholestérol, de triglycérides et d’insuline diminuent. Les rythmes respiratoire et cardiaque ralentissent et la tension artérielle baisse.
Les réserves de graisse sont brûlées
La deuxième phase du jeûne est caractérisée par la consommation de la graisse corporelle, dont l’une des fonctions est de stocker de l’énergie. L’hypoglycémie déclenche les mécanismes qui activent ce processus.
Un kg de graisse fournit 9 000 kCal, ce qui permet à l’organisme de disposer d’énergie pendant plusieurs jours. Durant cette phase, qui peut durer deux à trois semaines (tant qu’il y a des réserves de graisse) l’appétit disparaît. Et le taux de sérotonine, une hormone qui augmente le calme et la confiance augmente.
Une clarté mentale et une stabilité de l’humeur sont remarquées. Cela s’explique par le fait que, pour assurer le bon fonctionnement du cerveau, celui-ci puise son énergie dans les corps cétoniques plutôt que dans le glucose.
Une diminution de la douleur et une amélioration de la sensibilité des récepteurs cellulaires à l’insuline sont également observées. Certaines protéines non essentielles à l’organisme sont consommées.